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Fonçons nous dedans comme des glands, ça s'ra marrant ! [Jo']
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Dim 9 Déc - 19:11
Fonçons nous dedans comme des glands, ça s'ra marrant ! [Jo'] Tumblr_m26wk0E61Q1r6bj7eo1_500
La maison était vide cet aprem. Les parents de Léon ainsi que sa sœur avaient déserté la baraque ce matin afin de se rendre à l’enterrement d’une soi-disant grande tante par alliance. Ils avaient longuement insisté pour que Léon les accompagne mais sans façon ; le jeune homme n’avait pas envie de mettre le nez dehors et encore moins pour assister à quelque cérémonie religieuse que ce soit ! Il ne voyait pas l’intérêt d’aller pleurer une morte dont-il ne soupçonnait même pas qu’elle eut été en vie un jour. Il avait toujours très bien fait sans et il continuerait comme cela. Point final. Léon avait suffisamment à faire avec ses propres emmerdes (-même si il est vrai qu’en ce moment il ne foutait plus vraiment grand-chose mais bon…). Ca restait toujours mieux que d’avoir à se taper sa famille et leur surprotection désespérante.
Léon avait du batailler et gueuler un bon paquet de fois sur ses parents pour qu’ils admettent l’idée de le laisser seul et qu’ils se cassent enfin ! De toute façon qu’Est-ce qu’il aurait bien pu faire de mal ? A partir dormir, boire et tourner en rond dans sa chambre Léon ne faisait rien d’autre…Ah si, il parlait avec son chien aussi ! Paye ta vie social, ziva ! D’ailleurs en parlant de ça Goethe était particulièrement agité aujourd’hui et rendait les choses un peu plus compliquées que prévu. Le clebs ne s’arrêtait pas de piquer des sprints à travers toute la maison, renversant les meubles et aboyant comme un forcené. Maudit cabot. A ce rythme là il aurait tout détruit dans la baraque avant ce soir. Léon soupira en songeant que ses parents n’accepteraient plus jamais de le laisser seul après ça. Alors à contre cœur, le jeune homme se tira du pieu où il était affalé comme une grosse loque et prit la résolution de l’année : il allait devoir sortir le chien et donc par la même occasion trainer son propre cul jusque dans la rue ! L’événement quoi.

En cherchant à sortir de sa chambre Léon manqua de se casser la gueule par trois fois ; parce qu’il était désormais aveugle certes mais surtout parce que sa chambre était devenue un immense dépotoir ! La pièce était tellement en bordel qu’elle aurait constituée un sérieux obstacle pour l’homme le plus voyant et le plus habile qu’il soit. Sans parler de l’odeur de fauve qui y régnait ; à croire que Léon avait perdu son odorat en même temps qu’il avait perdu l’usage de ses yeux..
Se trainer jusqu’au salon fut une rude épreuve pour Léon et il ne manqua pas de gueuler comme un phoque chaque fois qu’il rentra en collision avec un objet-non-identifié. Et tout ça à cause de cet-abruti-de-chien-de-sa-race ! Léon savait qu’il aurait dû se méfier le jour où il était allé le prendre… Il n’y avait qu’à voir la fille qui lui avait refourgué ! Calliopée, une calamitée cette nana, pas étonnant que le chien ait un grain après ça ! Le pauvre avait dû être traumatisé durant son court passage chez elle (peut-être l’avait-elle forcé à manger quelques-unes de ses pâtes infectes ? Cela expliquerait beaucoup de choses…). Mauvaise humeur à part, Léon les aimait beaucoup tous les deux, c’est juste que ce n’était vraiment pas le moment là… Surtout qu’au fur et à mesure qu’il progressait dans la baraque Léon sentait craquer sous ses pieds des morceaux d’objets que Goethe avait fait tomber dans sa furie… Da fuck !

Lorsqu’il atteignit la porte d’entrée Léon tâtonna pour trouver ses chaussures ainsi que la laisse du chien, suspendue à un clou fixé à même le mur. En tant normal Léon se serait maté dans le miroir pour voir à quoi il ressemblait mais bien évidemment c’était un rituel qu’il ne pouvait plus faire à présent… D’un côté tant mieux car il y eut fort à parier que Léon se serait fichu une sacrés trouille. En effet, les semaines passées dans le noir de sa chambre à boire et se morfondre avait quelque peu ravager son état physique si bien que « zombie » eut été le mot parfait pour le décrire à présent. Cadavre, clochard, mocheté.. Ça passait très bien aussi.
Goethe qui avait compris qu’on l’emmenait en ballade tournait à présent autour des jambes de son maître, l’empêchant de ce fait de pouvoir attacher sa laisse correctement. « Goethe, connard, arrête de bouger ! Tu vois pas que j’galère suffisamment comme ça?! » Léon pesta et donna une claque sur le museau de son chien qui se calma instantanément.

Une fois dehors Léon se figea quelque peu. Il savait qu’il faisait beau puisqu’il sentait les rayons chaud se posaient sur lui toutefois il ne pouvait pas le voir. Le ciel bleu, la rue baigné de soleil… nada. Au bout de son bras il sentit Goethe qui tirait sur sa laisse. « Tu restes dans les parages hein boloss… » prononça-t-il à l’attention du chien tandis qu’il se mettait tout deux à marcher. Au début Léon était relativement méfiant et dût tirer à plusieurs reprises sur sa laisse afin de freiner l’ardeur du cabot et lui faire ralentir l’allure. C’est pas qu’il n’avait pas confiance en son chien mais bon… vu son level de cassossitude il aurait très bien pu le guider tout droit dans un poteau hein !
Les deux compagnons marchaient déjà depuis un bon moment lorsque Léon commençât à s’inquiéter et à se demander jusqu’où son chien l’avait traîné… Autour de lui le jeune homme commençait à entendre des voix qui s’élevaient, de plus en plus nombreuses, signe qu’ils avaient quitté le quartier résidentiel réputé calme et silencieux. Crap. Décidément il avait été bien con pour croire que son chien aurait été capable de faire de lui-même une boucle autour du pâté de maison et de rentrer bien sagement à la baraque! Mais oui bien sûr ! C’est pas REX ce chien, c’est un chien poubelle !
Finalement ce qui devait se passait se passa et Léon rentra violemment en collision avec quelqu’un (un homme ? une femme ?), le projetant en arrière et le faisant du même coup tomber sur les fesses. Immédiatement la mauvaise humeur de Léon le rattrapa et se mêlant au stress il s’en prit instantanément au coupable : « Ooh connard tu peux pas regarder où tu fous les pieds ! P’tain ça fait chier ! ». C’était la première fois que Léon s’en prenait à quelqu’un dans la rue sans pouvoir mettre un visage, ni même un genre, sur la dite personne. C’était comme si il s’en prenait au vent.
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Dim 16 Déc - 16:25
Noël arrivait. Et avec les fêtes, la neige, le froid, les maladies, les coups de blues, les pannes de voiture. Autant dire qu'en ce moment, j'étais largement débordé. Moi, malade ? Non, jamais. Par contre, les voitures, j'en voyais qui défilaient. Entre celles coincées par la neige, celles qui ne démarraient plus à cause du froid et les autres, habituelles, qui avaient quelque chose qui clochait, hiver comme été, je ne savais plus où donner de la tête. Aujourd'hui précisément, il me fallait aller à l'autre bout de la ville acheter une pièce pour réparer le moteur de l'une d'elle. Évidemment, hors de question d'y aller par la route. Paris ou le monde des bouchons. Je pris donc le métro, puis continuai mon chemin par les trottoirs, plus ou moins encombrés par d'autres piétons tout aussi pressés que moi mais aussi par de rares touristes qui avaient eu le courage de venir visiter la capitale par ce temps.
Tout en marchant, je planifiai à l'avance le reste de ma journée. Une fois la pièce achetée, je retournerai au garage, réparai ladite voiture, passerai à une autre et continuerai ainsi jusqu'à ce qu'il soit l'heure de fermer boutique. Enfin, je pourrais me poser deux minutes devant ma télé et penser à autre chose qu'au boulot. Quoique, ce n'était pas toujours évident à faire quand on voyait la liste d'attente qui ne cessait de s'agrandir. J'allais bientôt devoir guider les nouveaux clients vers d'autres garagistes. C'était triste à dire, surtout si je n'avais plus personne au bout du compte une fois toutes les voitures réparées, mais je ne pouvais pas non plus me laisser prendre tout mon temps. J'avais déjà des horaires impossibles et une course contre la montre tout au long de la journée, ce qui durait jusqu'à la fin de l'hiver. Bien évidemment, hors de question de parler petits plaisirs par les temps qui courent. C'est à dire plus de fêtes, plus de soirées. J'étais trop crevé pour ne serait-ce penser à sortir de chez moi. Par liaison, je ne voyais plus Crystal. Comme d'habitude, nous nous voyions quelques fois et puis, d'un coup, plus de nouvelles pendant plusieurs jours. Nous étions en plein dans une de ces périodes. Moi parce que j'étais enseveli sous le travail. Elle parce que j'n'en savais rien. Peut-être par envie de me voir seul, sans elle. Bien sûr cela ne voulait pas dire que je ne voulais pas la voir. Mais nous... « Ooh connard tu peux pas regarder où tu fous les pieds ! P’tain ça fait chier ! » Coupé dans mes pensées par l'insulte, je relevai la tête sur un jeune, assis ou plutôt tombé par terre. Visiblement, on s'est rentré l'un dans l'autre. J'avais quand même senti le choc. Piqué par l'injure, je n'avais même pas envie de l'aider à se relever. « Tu peux p't'être faire attention toi aussi ? » C'est pas comme si j'étais le seul fautif dans l'histoire. Oui j'étais absorbé par mes pensées. Oui je ne faisais pas attention à là où j'allais. Mais visiblement, ce gars là non plus. Si ça lui posait un problème que je ne regarde pas devant moi, il n'avait qu'à m'esquiver, comme les autres passants.

J'utilise la 1ère personne pour ce rp, mais j'suis pas sûr de continuer avec.
Invité
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