Réveil. Difficile. Levé ? Je n'en parle même pas. Même pas ! La difficulté n'est rien comparé à la volonté presque inexistante de mon esprit, se retrouvant à lutter contre mon corps engourdit, alourdie et fatigué. Je vous le dis, horrible. Ho-rri-ble ! Mais je finis donc échoué sur le canapé, un bol de café refroidissant alors que je me suis limite rendormit dessus... réveillé une nouvelle fois par la délicatesse de ma colocataire. Ça par contre, je m'en serais privé volontiers. Grognant en évitant de justesse un jet de café encore chaud cependant sur mon caleçon. Boisson que j'engloutis d'une traite pour me lever en râlant, pestant contre mon travail trop dur, Paris trop bruyant qui m'empêche de dormir, les oiseaux qui sifflent le matin, la boisson qui se trouvait sur la table de Chris hier soir... Jusqu'à mon rasoir trop acéré qui m'entaille la joue. Oui vraiment tout et rien. Tous y passe réellement alors que j'enfile un jean pas troué pour aujourd'hui, un tee-shirt et une chemise je passe un coup... de doigt dans mes cheveux en grinchant encore contre ma coupure le long de l'arrête de ma mâchoire. J'enfile des baskets avant de prendre la blouse fraichement repassé par ma coloc. Faut pas croire qu'elle le fasse par bonté de coeur, je lui ai vendu le repassage pour un vrai dîner fait pas mes soins alors... bon...
Je sors donc direction la voiture par j'ai pas le temps d'être bon esprit et aller prendre le métro, alors que j'ouvre la portière chopant mon longboard, attrapant cela, je file donc entre les rue froide de la capitale, slalomant entre les gens et les voitures. Arrivant en retard avec seulement une minute cinq-deux, se qui est un exploit vu le nombre de minutes que j'avais en retard comparé à d'habitude. Et je peux donc prendre à temps mes premiers patient, tout frais par ma petite traverser de Paname au longboard, alors que je commence ma journée sur le qui-vif il faut l'avouer...