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❝- Vous croyez en Dieu Capitaine ?
- J’ai arrêté... C’était pas réciproque. ❞

Huit et moins vingt, rien à faire, bol de café, bière fraiche à côté. Huit heure quarante cinq toujours même état d'esprit, trois clopes d'écraser un joint d'entamé. Neuf heure, du soir. Soupire, désespoir, depuis quand ai-je à ce point le cafard, depuis quand je reste enfermé dans cet appartement placard ?! Mathieu est occupé, Clotilde m'a largué enfin non c'est le contraire mais ça me fait mal d'y songer que j'ai du la délaisser la pauvre, bref rien à faire. Journée dans les patte, en plus y'avait un gros qui puait du dos, horrible. J'aime pas mon métier quand c'est comme ça. Pourquoi j'masse pas que des filles adorablement sexy et des mecs plutôt sympa ?! Soupire. Marissa ?!!!! J'hurle dans l’appartement me foutant de si elle dort, si elle est avec quelqu'un ou autres. Aucune réponse, non personne, elle risque pas de raler de dehors c'est pas faux. Je soupire, finissant par virer mon bol de café tiède et dégueulasse, on s'en tiendra à la bière, et à la desperados qui trône sur la table basse du salon et me fait de l'oeil. Parfait je ne manquait que de cela. Une idée pour la soirée. Trouvée. En deux enjambé je saute par dessus le canapé, retombant sur les coussin et un tas de papier qui se froisse. Oups Marissa va me tuer... Je lui prends ses dessins, feuilles et cours autres lui posant bien sagement sur une fauteuil, portable en main envoyant un seul sms à la seule personne capable à une heure comme celle-ci de bien vouloir venir pour une soirée si calme. a moins qu'elle se tape Clotilde, je grogne à cette idée secouant la tête. Mario Kart chez moi, toi moi et dieu pour compagnie, je lance la partie dans vingt minutes. envoyé. Je soupire en branchant ma console, pour le moment m'éclatant sur Call of' ne regardant ni l'écran de mon portable ni l'heure. Sachant avec quasi certitude qu'elle viendra et si elle vient pas au moins ça m'occupe l'esprit cette guerre sanglante. Le fond au maximum, je doute d'entendre la porte, je me doute aussi qu'elle patientera pas des heures avant d'entrer d'elle-même. C'est disons... Albane, je la connais comme mon tiroir à caleçon. Bon ok je recommence je la connais comme...elle. Oui parce que non je connais pas mon tiroir à caleçon y'en a plein que je suis surpris de retrouvé ici, que je crois ne pas avoir acheté, que j'ai oublié, y'a aussi des préservatifs, des élastique à cheveux, des bandeaux, et un tas d'autre trucs. J'aurais pu dire comme ma poche, mais mes poches je les connais pas vraiment, on est pas si pote au final. Bref Albane je l'a connais comme ma Albane depuis des années so simply.

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❝ Open up a beer and you say get over here and play a video game ❞

Un verre. Puis deux. Puis trois. Toujours rien. Ça faisait bien une heure que je buvais seule devant ma télé, un film romantique américain, où les films sans happy end sont des films d'horreurs, et encore, je suis gentille parce que même dans les films d'horreur, ils trouvent le moyen de nous mettre une fin heureuse et niaise. Sans compter la merveilleuse morale à la fin, qui dis que l'amour est à la porté de tous, qu'il faut simplement ouvrir les yeux, et regarder son voisin à deux fois. Personnellement, mon voisin était un pauv' type de quarante et un an, alors je ne tenterais pas d'y voir à deux fois, pour sur ! Enfin.. encore une soirée seule, ça ne me surprend pas. Les sms que je reçois, je les reçois parce que y a personne d'autre. Par exemple, la dernière fois, j'ai accompagné Marie acheter des vêtements. Je suis certaine qu'avant moi, elle avait demandé à Jeanne, à Fanny, à Emilie et même à Maëlle. Je suis juste la dernière personne à qui on pense. Non pas qu'on aime pas passer du temps avec moi.. juste qu'on préfère passer notre temps avec quelqu'un d'autre.

J'étais toujours devant ce film, à boire du vin. Ouais, vous savez, j'aimais bien faire ça. Boire du vin comme si on était deux, alors que j'étais seule. J'avais aussi mes moments de solitude. Et puis d'un coup, mon téléphone sonna. Mario Kart chez moi, toi moi et dieu pour compagnie, je lance la partie dans vingt minutes. On reviens à ce que je disais. Il est seul, et il n'y a aucune fille pour lui tenir compagnie, alors c'est sur moi qui jette sa solitude. Soit, on allait être deux comme ça. Je levais mes fesses et enfilais des chaussures à talon, et pris rapidement une veste, puis sortais pour aller prendre le métro. C'est fou, c'est toujours pleins ces trucs, comme si les gens avaient rien à foutre de leur vie.

J'arrivais devant sa porte, et soupirais en entendant déjà le bruit énorme de son jeu. Même pas j'ai pris la peine de frapper, je suis entrée. Une fois à l'intérieur.. ouais, en bordel, comme d'hab. Je me suis tâter à crier pour le saluer, et puis j'ai opté pour mieux. J'ai éteins la console et puis j'ai dis d'une voix douce et calme : « T'es sourd. J'peux savoir pourquoi notre jeu n'est pas en route là ? Tu t'es amusé à te branler pendant ses vingt dernière minutes et t'a rien foutu c'est ça ? J'te l'ai déjà dis.. c'est comme ça que ça va l'agrandir, ou que tu sera meilleur au lit.. » Je ris un peu. Évidemment que j'avais fais allusion au fait que je récupérais toutes ses exs. C'est pas ma faute si elles viennent d'elles même.. j'y peux rien. Enfin.. j'y peux un peu, mais pas beaucoup. Je m'abaissais et cherchais le jeu, puis le mis en route avant de m'étaler à côté de lui, attrapant une manette. « Bon j'te préviens.. j'ai un peu bu alors faut pas trop m'en demandé là.. »

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❝- Vous croyez en Dieu Capitaine ?
- J’ai arrêté... C’était pas réciproque. ❞

Continuant de jouer, je transforme mon arme histoire de bien mieux tirer, étant à chaque fois tué par un espèce de japonnais super fort qui me fait suer. Je grince des dents concentré ayant complètement oublié l'heure et le temps où Albane se ramènera. Trop concentré, c'est que lorsque je vois Albane débarquer dans mon champs de vision que je sors un peu de mon jeu, relevant le regard vers elle alors qu'elle ne s'arrête même pas allant éteindre carrément ma console. Hé ça l'abime de faire ça... Je répond sur le même ton que si je lui proposais un biscuit mais peu importe, c'est pas comme si j'étais du genre à m'énerver souvent ou à râler pour un rien. Bref, je la regarde , elle me regarde, on se regard. T'es sourd. J'peux savoir pourquoi notre jeu n'est pas en route là ? Tu t'es amusé à te branler pendant ses vingt dernière minutes et t'a rien foutu c'est ça ? J'te l'ai déjà dis.. c'est comme ça que ça va l'agrandir, ou que tu sera meilleur au lit... Je soupire comme si elle avait deviné ce vilain secret que je voulais caché, je hausse les bras lâchant ma manette sur mes genoux en même temps. Que veux-tu fallait bien que je m'occupe les mains vu que tu n'étais pas là pour qu'elles soient occupé avec la manette de la console... et puis rectification j'essaye de la faire rétrécir histoire de ne pas frustré les filles quand je les quitte au point que pensant qu'aucun mec ne me vaut, elle se tourne vers toi. Je répond avec un demi sourire innocent et fier m'étirant à moitié alors qu'elle installe le jeu dans ma console et me rejoins sur le canapé.

Reprenant ma manette je valide les différents choix du jeu la voyant prendre à son tour une manette. Bon j'te préviens.. j'ai un peu bu alors faut pas trop m'en demandé là.. Je tourne la tête pour voir son regard légèrement brillant, pas ivre mais bu, je sourie en levant les yeux au plafond. J'ai bu aussi et parfois je joue avec bien pire. L'alcool n'est pas une excuse recevable, celui qui perd une manche a un gage et ainsi de suite. Je répond en haussant les épaules m'affalant dans le sofa posant mes pieds sur la table basse pour choisir mon petit personnage.

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«  Hé ça l'abime de faire ça... » Ce mec n'a pas de couilles. Sérieusement.. un vrai mec s’énerverait certainement comme un malade si ça lui arrivais, mais Tim lui.. il te propose une bière de la même manière. Enfin bref, passons. Je l'aime bien quand même, mais je pense que si toutes ses copines sont venues vers moi, c'est simplement parce qu'il était un peu trop mou. Disons que j'ai plus de doigté que lui, sans jeu de mot, bien évidemment. «  Que veux-tu fallait bien que je m'occupe les mains vu que tu n'étais pas là pour qu'elles soient occupé avec la manette de la console... et puis rectification j'essaye de la faire rétrécir histoire de ne pas frustré les filles quand je les quitte au point que pensant qu'aucun mec ne me vaut, elle se tourne vers toi. » J'explosais de rire. Pas un rire mignon, non, un rire qui se voulais méchant, même si j'y arrivais qu'à moitié en fait. « Bien sur ! Assume d'être un sale coup, y a pas de problème, tu sais.. ce sont des choses qui arrivent.. On est amis, tu peux tout assumer devant moi, y a pas de problème.. » Je ris un peu et lui lançais un regard joueur. Okay.. au début j'avoue, je faisais pas exprès de reprendre ses exs. Les trois premières sont venues seules.. les prochaines par contre.. j'ai quand même du y mettre du mien. Bref, passons. Je posais mes fesses à côté des siennes, et étalait mes jambes sur la table basse.

«  J'ai bu aussi et parfois je joue avec bien pire. L'alcool n'est pas une excuse recevable, celui qui perd une manche a un gage et ainsi de suite. ». Et merde, moi qui pensais que c'était une excuse qu'on pouvais prendre.. tant pis. Je choisissais mon petit personnage, le même depuis qu'on a commencé à jouer, et il lança la partie. Je me défendais pas mal, j'ai même gagné la première partie. C'est donc avec un sourire fière que je lui annonça : « hm un gage.. tu va.. faire le tour du salon à cloche pied, en disant que du bien sur moi.. que je suis bonne, sexy, belle, intelligente et tout plein de chose qui sortirons de ta petite tête. » Je souris et le regardais faire, profitant de ma première victoire. J'espère que ça continuera ainsi ! Une fois fini, une seconde partie se mis en route, j'étais bien aussi, je me débrouillait pas trop mal.. enfin jusqu'à ce qu'il me pousse. « Putain nan.. c'est ta faute, tu m'a poussé ! ». Oui bon d'accord, ça faisait parti du jeu, mais et alors ?

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❝- Vous croyez en Dieu Capitaine ?
- J’ai arrêté... C’était pas réciproque. ❞

Bien sur ! Assume d'être un sale coup, y a pas de problème, tu sais.. ce sont des choses qui arrivent.. On est amis, tu peux tout assumer devant moi, y a pas de problème.. Ok Albane c'est ma meilleure amie mais sincèrement elle joue souvent à la salope avec ses réflexion acides qui pourraient blesser. Pardon qui blessent. Enfin... quoi que moi sincèrement, elle pourrait même s'en prendre à mon activité cérébral ça ne m'ébranlerait pas un asticot. J'y suis habitué à la fi, et puis sincèrement je ne doute réellement pas de mes performances, c'est bien une chose dont j'ai appris à ne pas me faire, et à ne pas m'en vanter pour autant. chacun sont truc, chacun ses capacités hein. Aïe t'en deviens blessantes, j'vais finir prêtre si tu continues sur ma sexualité Je rétorque avec indifférence digne d'un sujet sur la reproduction des escargots. Je la regarde, elle me regarde. On se défie du regard. Ca change pas de d'habitude. Je la regarde, elle me regarde, je regarde la console. Et on se met à jouer. [...] hm un gage.. tu vas.. faire le tour du salon à cloche pied, en disant que du bien sur moi.. que je suis bonne, sexy, belle, intelligente et tout plein de chose qui sortirons de ta petite tête. La pétasse, non mais sérieusement elle n'en loupe pas une. Je prend ma bière cul-sec comme pour montrer qu'il va m'en falloir du courage pour débiter tant d'absurdités. Avant de me lever et commençant à m'acquitter donc de mon gage, jouant parfaitement le jeu sur un ton plein de mièvrerie alors que j'hurle quasiment cela fier de moi. Et au bout des choses la partie reprend, avec une vrai voracité de ma part voulant absolument la battre ne voulant aucunement un autre gage de la sorte. Et je réussis vidant une autre bière avec joie et moquerie envers ma meilleure amie si spéciale.

Putain nan.. c'est ta faute, tu m'a poussé ! Je la regarde un sourcil soulevé alors que je rigole. Rrho joues pas ta fille ! Je réplique en riant réfléchissant à un gage alors que je cherche une bonne minute avant qu'un sourire mauvais, sadique et fier de moi vienne barrer mon visage tournant le regard vers elle. J'suis donc un mauvais coup.... alors ton gages c'est de m'embrasser comme si tu voulais m'avoir... j'te parle d'un vrai baiser, pas un truc de gamine de jeu de la bouteille. Mauviette. J'explique donc avec un sourire, pas vraiment entrain de profiter du jeu pour l'embrasser. C'est pas comme si j'en avais envie, où autre, mais... entre Albane et moi c'est plutôt toujours comme ça, voir pire.

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Ce jeu, on y jouais souvent. Et puis parfois, on s'inventait des scénarios, d'autres fois j'inventais des scénarios, je lui disais qu'on était une équipe, et que notre but était de virer tout le monde de la piste pour être premier. Finalement, j'attendais d'être première, poussée par lui, et j'lui faisais une crasse tout de suite après, je lui lançais une peau de banane ou alors une carapace, et je gagnais la course. Il m'en voulais peut-être un peu, mais on riait plus qu'autre chose. C'était comme ça notre relation, on s'appréciait, mais on se taquinais énormément. Comme un énorme jeu entre lui et moi, tout le temps. Néanmoins, on savais être sérieux. Enfin.. j'attendais mon gage, quand ce dernier arriva : «  J'suis donc un mauvais coup.... alors ton gage c'est de m'embrasser comme si tu voulais m'avoir... j'te parle d'un vrai baiser, pas un truc de gamine de jeu de la bouteille. Mauviette. »

Je lui souris. Puis réfléchis un instant, plutôt histoire de bien comprendre la consigne, parce qu'avec l'alcool dans le sang, c'est pas toujours clair dans mon cerveau. Je ris un peu, et rétorquais « prépare toi bien, parce qu'après ça, tu voudra me faire l'amour. » Je ris un peu, et me pinçait la lèvre. Je reposais doucement la manette, et essayais de garder mon sérieux. Je retirais aussi la manette de ses mains d'un geste lent et calme, et la posais sur la table. Je me mise à genoux sur le canapé et m'avançais vers lui, tout en le regardant. L'une de mes mains passa dans sa nuque doucement, je me penchais vers lui et j'approchais mes lèvres des siennes, les frôlant d'abord doucement. Mes yeux se fermèrent et je l'embrassais, ma main toujours dans sa nuque, alors que je passais doucement à califourchon sur lui, sans cesser ce baiser. Mon autre main arrivais tendrement sur sa joue. Ma bouche s'entrouvrait doucement, ma langue allant doucement jouer avec la sienne. Je lui offrais là un baiser long et sensuel, comme si je le voulais. Un vrai baiser, pas un truc de gamine au jeu de la bouteille. Un vrai baiser, qu'on offre normalement à quelqu'un à qui on veut faire l'amour, un baiser qu'on donne à quelqu'un qu'on aime amoureusement. C'était un baiser d'amoureux, comme il l'a demandé.