∞ Continue comme ça et je risque de faire payer. Une lueur amusée brille dans tes yeux. ❝ Me faire payer, ah oui? Et comment dis-moi? ❞ souffles-tu d'une voix sensuelle en venant mordiller le lobe de son oreille. Créer la conversation pour que je ne parte pas, ingénieux. Il t'a découverte, toi et ton super plan. Tu lui adresses un regard angélique, et un sourire qui te monte jusqu'aux oreilles. Ses mains se posent sur ta taille, et il sourit. T'as gagné. Tant mieux, parce que de toutes manières, tu l'aurais pas laissé partir, quitte à utiliser des moyens pas très catholiques ❝ Y'en a dans ma petite tête, je sais qu'on dirait pas comme ça, mais si. ❞plaisantes-tu. Hum ... Je bosse à la radio, si tu es en manques de moi, tu peux m'entendre tous les matins entre six heures et neuf heures. dit-il en pressant un peu plus tes hanches, t'arrachant un soupir. ❝ Je vais changer de chaine de radio, histoire de tout les matins me réveiller avec ta voix dans ce cas. ❞ dis-tu avec un sourire taquin sur les lèvres. Bien, tu te sens bien là, contre lui, avec lui, avec cette simple conversation. T'as beau être nue sur lui, tu ne ressens aucune gêne, juste une envie irrépressible de poser tes lèvres sur les siennes. Ce que tu finis par faire, tu l'embrasses, juste un rapide baiser quelques secondes tout au plus, puis tu passes ta main droite dans ses cheveux, un doux sourire sur les lèvres. ❝ T'aimes ton boulot? ❞ Et merde, tu t’intéresses à lui, tu lui caresses la joue, les cheveux, tu deviens folle de ses lèvres, non Eoline, ne fait pas de conneries, ne tombe pas dans ce piège. Pas de sentiments, aucun. Sauf que c'est trop tard, il t'attire, et il est adorable, tu l'apprécies, ça c'est clair. Mais il n'y aura rien de plus. Jamais. C'est pas comme si toi tu étais autre chose qu'un coup d'un soir et d'une aprem.

∞ Un sourire s'affiche sur ses lèvres, et il ne répond rien, dans un premier temps. Tu lui mordilles le lobe de l'oreille juste après avoir parlé d'une voix sensuelle. Le titiller, le faire rester voilà ton but premier. Un sourire de vainqueur se dessine sur tes lèvres alors que tu l'entends grogner légèrement. Je trouverai bien comment, crois-moi. Tu plonges tes yeux dans les siens. « J'espère bien que tu vas trouver mon beau. » susurres-tu d'un air coquin, en étouffant un gémissement alors que ses mains te serrent un peu plus la taille. Après ta déclaration, il rigole un peu, et tu souris, fière de toi. Homme qui rit, à moitié dans son lit. Bon là, il est totalement mais osef Puis tu parles de son boulot, essayant de le faire rester plus longtemps avec toi, près de toi. Et il marche, il fonce tête baissée dans ton piège, et il le sait. Tu comptes changer de chaine de radio, totalement, tu as envie de voir tout ce qu'il peut raconter, puis, entendre sa voix le matin, pourquoi pas? Il a une voix très agréable à entendre, grave, chaude, et douce. J'approuve, changes de radio, écoute moi tous les matins, tes journées seront mieux, tu verras. Tu te bouges quelques secondes pour attraper un bic sur ta table de nuit, puis tu le lui tends ainsi que ton bras. « Je n'en doute pas une seule seconde. Écris-moi ta fréquence, je changerai. » dis-tu avec un sourire timide.C'est ... C'est un peu ma fierté. Tu le trouves adorable. C'est en même temps tout ce que j'ai fais de bien dans ma vie tu vois, donc oui, je l'aime mon boulot. Un tendre sourire vient étirer tes lèvres, et ta main s'arrête sur sa joue, puis dérive vers ses lèvres que tu caresses du bout des doigts. « Je suis sûre que tu as fait d'autres choses de bien. » dis-tu sincère. Puis tu embrasses sa joue, avant de te coucher sur lui, et de poser ta tête au creux de son cou. « T'as quel âge ? » lui chuchotes-tu, ayant un peu peur de la réponse qu'il allait te fournir.

∞ Un stylo que tu lui tends, afin qu'il écrive la fréquence de la radio qu'il anime. Ses mains attrapent délicatement ton bras, et il inscrit trois chiffres d'une belle écriture sur ta peau. Tu lui offres un grand sourire. « Tu auras une auditrice en plus à partir de demain. » promets-tu en attrapant le stylo bic. Tu l'approches de sa peau, sur son épaule, et y dessine un petit coeur, comme une adolescente. Au fond, t'en es toujours une. Lovée contre lui, tu te sens si bien, en sécurité, à l'aise, comme si c'était là que tu devais être. Ses bras t'entoure, et te serrent contre lui, alors qu'un nouveau soupire se dégage de tes lèvres. T'es sur une pente, une pente très escarpée. Et t'es occupée à la dégringoler. Ne soit pas si sûre Tes sourcils se froncent, et tu poses un doigt sur ses lèvres. « Si. J'en suis sûre, et t'arriveras pas à me faire changer d'avis. » T'es sûre de toi, plus que jamais. Tes lèvres embrassent son cou, après lui avoir demander son âge. J'ai le droit de mentir ? Tu souris, un rire montant dans ta gorge, et ton petit corps fut pris de quelques soubresauts. « Non, plus de mensonges. » réponds-tu doucement. Crois-moi tu veux pas savoir ... Ou alors, jouons. Tu me donnerais quel âge ? Pourquoi ne voudrais-tu pas savoir? La question te turlupine, mais tu ne le montres pas, te contentant de relever la tête, scrutant ses beaux traits. « Eum... 26 ans? » demandes-tu avec un petit sourire, et un ton timide. Tu n'as jamais été douée pour donner l'âge des gens, mais là, tu penses avoir trouver. Plus ? Jamais... Si? Ta main se pose contre sa joue, que tu caresses sans même t'en apercevoir, comme si ce geste te venait naturellement, comme si tu l'avais toujours fait. Bon sang Eoline, dans quoi tu t'es encore fourrée ?! Tu ne veux plus le quitter, et à première vue, lui non plus parce qu'il vient d'instaurer ce petit jeu. Un moment, tu aimerais même te tromper, pour faire durer les devinettes, et pour qu'il reste plus longtemps à tes cotés.

∞ Le sourire qu’il laisse voir quand tu lui dis que tu vas l’écouter tout les matins, te fait chaud au cœur. Et pour une fois, tu as même…. Hâte d’être le matin, pour entendre sa belle voix te réveiller. Vous êtes occupés à vous rapprocher beaucoup, beaucoup trop, comme tu n’as jamais laissé un homme se rapprocher de toi. Et pourtant, t’as pas peur, t’as pas l’impression de faire une connerie. Non, du tout. Tu as juste cette agréable sensation de protection, de bien-être. Tu mordilles sa peau quand il te dit de croire ce que tu veux, puis tu parles contre sa peau. « C’est bien ce que je comptais faire, crois-moi, je ne me laisse pas faire. » Tu rigoles à nouveau, avant de reprendre tes baisers. Puis tu donnes un chiffre, qui ne s’avère pas être le bon. Ses mains se callent à la naissance de tes fesses, et son regard bleu s’ancre dans le tien. Pas vraiment non. Il faut que tu rajoutes ... Tu attends en silence. Alors il a plus de 26 ans. Sans déconner ? Il ne les fait pas ! Il laisse un instant de suspense, et tu attends qu’il t’avoue son age. Soudain, il inverse votre position, et il se trouve sur ton petit corps. Comme s’il avait peur que tu ne prennes tes jambes à ton cou. Et soudain tu comprends. Cinq petites années. Oui, j'ai trente-et-un ans, sans mentir. T’en reviens pas. Trente-et-un ans. Tu te le répètes dans ta tête. Trente-et-un ans. Tu n’y crois pas, c’est pas possible. Il n’a pas l’air d’avoir la trentaine… Enfaite, quand tu l’observes de plus près, tu te rends compte que si, il a l’air plus vieux, plus ‘homme’. Tu hausses les épaules. Après tout, trente-et-un ans, qu’est-ce que ça change comparé à vingt-six ? Un sourire léger nait sur tes lèvres. « Tu les fais pas. Pas du tout. » Tu niches tes mains dans sa nuque, et l’attires à toi, l’embrassant avec une douceur extrême, que t’arrive-il Eoline ? T’es occupée à devenir comme un marshmallow, tu te laisses avoir à ton propre jeu. Tes lèvres se décollent des siennes. « Rassure-moi juste, t’es pas marié, ni quoique ce soit hein ? » Pas question de devenir un genre de maitresse ou quoique ce soit. Mais, tu n’attends pas la réponse, et te serres contre lui, comme si c’était normal de faire ça, comme si quelques heures avant, vous n’étiez pas presque des étrangers. Tu commences à te comporter comme une… fille entichée. C’est mauvais signe, très mauvais signe. Réveilles-toi, embrasses-le avec passion, et vas voir un autre homme, ne te laisses pas avoir.

∞ Tu restes un instant silencieuse, digérant l’information. Trente-et-un ans. Ok, il est vieux. Mais tellement sexy ! Tu lui offres un sourire, que bien vite, il te rend, et puis tu l’embrasses, avec douceur, et tendresse. Ce baiser te plait plus qu’il ne devrait, t’es occupée à vraiment glisser sur la mauvaise pente. Mais il n’a pas l’air de s’en rendre compte, de s’en formaliser, il te serre encore plus dans ses bras, et laisse ses mains glisser dans tes cheveux clairs. Après ce doux baiser, tu t’enquis d’une chose, priant pour qu’il réponde à la négative. Et bien en fait ... Tu t’attends au pire, t’as peur. Je suis marié Eoline et ... j'ai deux enfants Ton cœur cesse de battre, tu rives un regard incrédule sur lui, et ouvres la bouche. Aucun son n’en sort, tu restes muette de stupeur. Tu retentes l’expérience, sans plus de succès. Marié. Deux enfants ? WTF ? Ta vue s’embue, sans que tu ne comprennes pourquoi. Tes beaux yeux clairs se remplissent légèrement d’eau. T’es… occupée à pleurer là ? T’en reviens pas, pourquoi tu te mets à pleurer ? Oh, je déconne Eo. J'suis pas marié, ni rien de tout ça, juste un célibataire perdu dans les bras d'une sexy blonde. Rien de plus. Mais ça ne t'aurait pas plus d'être ma maitresse qui ne se laisse pas faire. Tu le pousses, et ton cœur reprend sa course, à un rythme normal. Tu fronces les sourcils, et te mets dos à lui. Tu boudes, tu râles, pourquoi ? Parce qu’il a réussi avec une facilité déconcertante à t’avoir eu. « Aha. » dis-tu sans aucun humour. « J’suis pas comme ça Ilane, je ne brise pas des couples, des familles, je sais ce que ça fait de se faire trahir, et je veux pas le faire vivre à quelqu’un d’autre. » Tu viens d’avouer quelque chose que tu n’as encore jamais dit, à personne. Tu te retournes vers lui, toujours avec une mine boudeuse. « Mais t’as pas tord, je suis sexy. » plaisantes-tu, avant de l’embrasser à nouveau. Tu veux lui faire oublier ta petite crise, parce que tu sens que si tu continues à être comme ça avec lui, à t’ouvrir, tu vas le faire fuir, loin, très loin de toi, et tu sais pas pourquoi, mais tu veux pas.